sexta-feira, 22 de novembro de 2013
Alentejo (été 2013)
Les yeux fermés, Alentejo, je te vois encore
Le jour, la nuit, même quand je dors.
Tu m'as fascinée, envoûtée, apprivoisée ;
Je n'ai qu'une seule envie : te retrouver.
J'ai marché le long de tes chemins,
Me suis henivrée de ton parfum.
Assise au bord de ta rivière
Plonger mes pieds dans ton eau claire.
Dis-moi les délices encore insoupçonnés
Que tu rêves, Alentejo, me réserver ?
Tu sais, de ta terre sont nés des enfants
Pareils à tes grands chênes écorchés si souvent.
En ton sein ils puisent la force de cicatriser
Par l'amour qu'ils apprennent à donner sans compter.
Depuis le jour béni où je t'ai rencontrée,
J'adresse cette prière, la nuit, au ciel étoilé :
Si ton liège, Alentejo, n'a pas été mon berceau,
Qu'il devienne, je t'en prie, à jamais mon tombeau !
(Amicalement Martine Thebault)
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